Un partenariat étroit entre Adelphe et le BIVB
Durant plusieurs mois, Adelphe a construit sa démarche dans le plus grand secret : le « Projet C » s’est élaboré comme un prototype ultra-secret, avec un cabinet extérieur et les équipes internes de Citeo, maison-mère d’Adelphe. Une chose était certaine : si rien ne se faisait volontairement en terme de neutralisation carbone, des contraintes réglementaires coûteuses seraient imposées aux vignerons dans les années à venir.
Le projet d’Adelphe est donc d’initier une méthodologie pilote de réduction et de neutralisation avec une région viticole puis de diffuser cette méthodologie à l’ensemble des acteurs régionaux français. En proposant au BIVB d’être ce territoire pilote, nous savions pouvoir compter sur la compétence des équipes et la mobilisation de l’Interprofession.
Premier acte : la phase d’étude.
En partant du bilan carbone actualisé et de données de production communiquées par le BIVB, la première étape consiste à définir une trajectoire de réduction carbone suivi d’une trajectoire de neutralisation : réduction sur les activités de la vigne et du vin, neutralisation sur le territoire, nous y reviendrons. Une fois la méthodologie rédigée, on sait comment faire et il est temps de passer à la phase opérationnelle.
Deuxième acte : la phase opérationnelle
Tout a été rédigé et les vignerons disposent d’un mode d’emploi pour réduire et neutraliser leurs émissions carbone dans leurs exploitations. Faire évoluer ses pratiques agronomiques d’abord, puis réduire évidemment ses emballages et ses déplacements. Quand tout a été réduit au maximum, c’est à ce moment que l’on peut commencer à neutraliser en créant de nouveaux « puits de carbone », arbres ou plantations qui vont capter du CO2 en plus.